Boule qui roule...
… euh, je suis pas trop inspirée ce soir pour le titre ^^.
Ça, ce sont des temari, des balles brodées japonaises.
À l’origine, au VIIe
siècle (ben oui ça nous rajeunit pas), elles étaient fabriquées avec de vieux
vêtements recouverts de fil de soie, brodées par les servantes des samouraïs,
qui rivalisaient d’habileté pour l’occasion, et par les dames fortunées qui
pouvaient également montrer leur talent de brodeuse de cette façon. Ces balles
s’offraient en cadeaux lors d’événements importants, mariages, naissances… et
le truc qui me plaît bien, c’est que, quelle que soit l’habileté déployée, la
coutume voulait qu’on réalise volontairement quelques défauts afin de ne pas
offenser les divinités, uniques détentrices de la perfection (ben
voyons !).
Avec le développement du coton, la technique s’est répandue au-delà de l’Asie, et a touché des classes plus populaires. Les temari sont devenues des jouets pour les enfants, jusqu’à ce qu’au XXe siècle, les balles en caoutchouc les supplantent.
Depuis une vingtaine d’années, cet artisanat connaît un renouveau. Les temari peuvent être utilisées en bijouterie, déco…
Je trouve ça un peu kitschouille, mais je suis sûre qu’il y a plein de truc à faire à partir de ça… d’ailleurs j’ai quelques idées derrière la tête, alors… à suivre !
Source : Les bases du temari – Dominique Hervé, Alban
Négaret – éditions Didier Carpentier
Des blogs et des sites avec des tutos (en attendant le mien ^^) : Un fil au
doigt, Bienvenue chez LN, Temarikai (en anglais), Japanese temari (en anglais
aussi).
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